Argot
- Gabe
- 14 janv.
- 1 min de lecture
Il y a d’abord
ce quelque chose que tu ne dis pas
couturé à l’instar d’une robe
à ton pourtour
une
nouvelle robe – il y a
ton sourire las
de mon pas lourd
ces myriades de poèmes, ces
brassées de chansons
quand je danse et
que tu n’écoutes plus, il y a
tes yeux détournés à ma vue
et je tempête –
tu n’en feras pas cas, obstinément tu
restes muette
il y a ton absence, ce jour-là
et puis les autres
je pleure sur des photographies,
les nôtres ;
je touche du bout des doigts
des cases du calendrier –
celles où il y a
un argot
inventé.