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Les amant·es
Reviens reviens aux courbes de mon regard je n’ai pas le cœur à l’absence ni à me perdre dans le hasard des rues dans l’aube qui s’élancent Au creux de mon cou pose ta tête : les boucles de tes cheveux doux sur mes joues rouleront en fête ; écoutons battre nos deux pouls reviens respirer nos dessous dessus mon torse lover ta main faire s’emmêler nos genoux rester collées seins contre seins... et il faudrait tel baratin tels bras de fer autour de nous pour nous arracher au de
Le mot
Je n’aimais pas le mot, j’aimais la forme de ton corps ses lignes et ses creux, ses fenêtres ; ses volets quand tu dors ton maintien de...
Les corps enchevêtrés
Les corps enchevêtrés inclinent les visages l’un vers l’autre se font ailes doucement repliées dans la nuit ils pépient les notes d’un...
La petite mort
(Tes yeux noirs Ta culotte rose) ma main circlue au plus profond de toi entre nos cuisses nues qui dilate et qui ose presser comme une...
Je redeviens plus jeune
Je redeviens plus jeune, je régresse ta main posée sur mon sein, l’empreinte qu’elle laisse quand tu la retires les branches d’une étoile...
La fenêtre
Eclipse que la chute, lunaire ce matin, de tes reins devant ma fenêtre. Au travers mille brèches des volets l’aube point, traçant comme...
Le violoncelle
J’ai des notions de violoncelle j’ai ta jambe aux jambes tenue frottent mes doigts vibrants et frêles comme un archet sur ta peau nue la...
L'escale
Au confluent brun de tes cuisses en poulpe avide de vin de chair je lape ton con comme l’oubli d’un Léthé de miel salutaire où s’offre en...
Les boutons
D’aucun·es comptent les moutons – je leur préfère les boutons de ta chemise. Un à un sous ton menton ils s’égrènent au diapason de ta...
Le port
Viens ! tu peux venir, tout est à toi ici, tu sais ? Toutes les portes. D’oreilles en bouche, du nombril à mon sexe vermeil, humide,...
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