Les amant·es
- Gabe

- il y a 2 jours
- 1 min de lecture
Reviens reviens aux courbes de mon regard
je n’ai pas le cœur à l’absence
ni à me perdre dans le hasard
des rues dans l’aube qui s’élancent
Au creux de mon cou pose ta tête :
les boucles de tes cheveux doux
sur mes joues rouleront en fête ;
écoutons battre nos deux pouls
reviens respirer nos dessous
dessus mon torse lover ta main
faire s’emmêler nos genoux
rester collées seins contre seins...
et il faudrait tel baratin
tels bras de fer autour de nous
pour nous arracher au destin
de nos deux corps devenant fous
l’un de l’autre - de leurs contours devenus flous
que je ne craindrai plus le chant
du merle ; le son du réveil jaloux
le soleil brut sur nos fronts blancs
Reviens, célébrer les amant·es !
et embrasser nos doigts ensemble...
j’écrirai nos mémoires luttant·es,
ces amours gaies qui nous rassemblent –
et ces nuits courtes,
qui nous ressemblent