Le départ
- Gabe
- 16 janv.
- 1 min de lecture
Tu dis Pas une larme ou c’est moi
(au coin des yeux elles tremblent)
ton barda tassé sur la voie
évoque ces jeux qu’on assemble
Tu as retiré des contrats
ton nom accolé à mon nom
et pris sans vergogne le chat –
je n’émets plus le moindre son
La chambre est triste sans tes draps
de lunes et de prairies fécondes
ma mémoire perd son odorat
mes pensées elles vagabondent
de la cuisine à l’escalier
et du living-room à ton ombre
exultante, enfin détachée
de ce quotidien qui t’encombre
Il y a du monde dans l’avenue
pour porter toutes tes valises ;
sans doute n’est-ce qu’un début…
et tu t’éloignes, avec la brise.