Le printemps
- Gabe
- 12 déc. 2023
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Tu mordilles, d’un charme désinvolte
tes branches de lunettes/tu n’es pas trop inquiète
encore – comme aux soirées tardives, les cieux bigarrés
font luire nos visages de reflets rose et or ;
les pépiements d’oiseaux dans le vent virevoltent.
Exhalant l’indolence de ces soleils couchés,
des lilas parfumés nous saturent d’odeurs :
le temps s’est alangui de minutes en heures,
au crépuscule d’un jour qui fait se retrouver
nos joues et la candeur de mes enchantements...
et tandis que les rues se brouillent en décors
malades de discours bien plus que de gens,
j’entends ton rire éclore dans le jardin en fleurs,
qui mêle son accent à ce gai firmament
où les qu’en-dira-t-on n’égalent pas l’ardeur
des sèves dans ta gorge ; de celles du printemps.